La fête des 100$ à Gaillac
samedi 6 janvier 2008

   

Succès mitigé à Gaillac, nous étions bien 5-6, ce qui en proportion à Paris fait 5-6000 ou 300-400 à Lyon. Nous avons distribué 300.000 tracts et 500.000 tickets de rationnement (si nous étions àParis!), ha oui il y avait aussi deux anes et un cheval de labour est venu pour nous rejoindre.
Donc grand succès, et chouettes réactions, mais Gaillac est très calme, c'est à refaire pour les 200 ou
1000 $




Ticket de rationnement distribué

FMI Banque mondiale

TICKET de
Rationnement
1 litre de pétrole

Secteur Gaillacois


 

 

"Sans pétrole, la fête est plus folle »


Tract distribué


Après 57% d’augmentation en un an, le pétrole vient de passer les 100 dollars le baril.
C’est un symbole, il préfigure la montée des prix de toutes les matières premières qui sont liées à la consommation effrénée de produits et services de toutes sortes : voitures, voyages, maisons secondaires, produits de supermarché, produits exotiques…

Que fait l’Etat ? (à part des bonnes paroles), il continue de subventionner les aéroports, les routes, les supermarchés. Il laisse libre cours à la publicité, il laisse la montée des prix financer les multinationales
Que fait l’industrie ? Elle continue de promouvoir la vente de ses produits
Que fait la finance ? Elle s’apprête à boursicoter sur le prix des matières premières et à tirer le pleins bénéfice.
Passons à autre chose, déjouons leurs plans
Arrêtons de consommer au supermarché, utilisons les vélos, les transports en commun, produisons nous-même, soutenons un moratoire sur les routes, autoroutes, supermarchés, aéroports, centrales thermiques et nucléaires, finançons les alternatives et relocalisons-nous.
Le pétrole a amené l’effet de serre, les morts sur les routes, la pollution, l’industrialisation de nos vies.
Laissons-le où il est : dans le sous-sol.
Arrêtons de consommer et montrons des modes de vie, d’organisation et de production conviviaux et viables pour toute la planète.
Fêtons la montée des prix du pétrole :
c’est le signe qu’il nous faut changer radicalement